Gallery

 The side B of Miami

‘”C’est comme le temps qui passe et toutes ces couleurs que je n’avais pas vu ; la rouille, le vert de gris, les peintures délavées par le soleil et ces cables électriques. Je suis passé 100 fois, je suis passé 1000 fois dans ces endroits que je ne reconnais pas. Les perfections, leurs imperfections. J’ avais cru être ailleurs. Je suis ailleurs, un peu démembré. C est comme si les hommes avaient accumulé des objets, des blocs, des fils, du béton, au fond la matière, la nature et le désordre c est beau, et c est un peu immortel aussi”.

‘”It’s like the time passed and all of these colors that I haven’t seen. The rust, the greyish greens, the paint washed by the sun and all these electrical cables. I have passed by 100 times, I have passed by 1000 times, in all of these places that I don’t recognize. The perfections and their imperfections. I believed to be somewhere else. I am somewhere else, dismantled. It is like men had accumulated objects, blocks, cables, concrete. In the end, the substance, the nature and the disorder become beauty, and a little immortal too”.

Gilles Hurtaud Paillard